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Facebook vous paye pour signaler les bugs de l’Oculus Rift

Facebook recrute. Enfin pas vraiment. La firme de Mark Zuckerberg récompense gracieusement tous ceux qui rapporteraient des bugs sur l’Oculus Rift.

Facebook vous paye pour chaque bug signalé sur l’Oculus Rift

Imaginez : vous surfez sur Facebook, Amazon, Instagram ou sur l’App Store. Vous relevez un disfonctionnement que vous signalez à l’éditeur. Celui-ci s’occupe de le rectifier après vous avoir, au préalable, gratifié pour votre vigilance.

C’est ce que l’on appelle dans le jargon : le « bug bounty » ou la prime de bug, un moyen efficace pour les développeurs de rafistoler rapidement les failles de leur sites ou applications, et pour les particuliers d’arrondir les fins de mois difficiles. C’est pratique, c’est « winner-winner », et c’est ce que vient de mettre en place Facebook pour corriger les éventuels bugs de son tout nouveau joujou, l’Oculus Rift.

1,5 million de dollars déboursé par Facebook en 2013

Le « bug bounty » n’est pas une exclusivité Facebook. Plusieurs géants « High-Tech » – Apple, Adobe, Pinterest, Amazon, pour ne citer qu’eux – y ont recours. Cela leur permet de profiter d’un effet de masse pour réaliser des audits rapides de leurs sites, le tout contre une poignée de dollars

En 2013, Facebook aurait d’ailleurs déboursé, selon le site The Verge, près d’1,5 million de dollars de « bug bounties » pour corriger ses erreurs. Une broutille, pour ainsi dire. Cette année, le budget des primes de bugs va donc été élargi aux correctifs de l’Oculus Rift, le casque de réalité virtuelle acquis par la firme de Mark Zuckerberg il y a quelques mois, pour 2 milliards de dollars… Une autre broutille.

500 dollars de prime minimum pour l’Oculus Rift

Selon Neale Poole, ingénieur sécurité chez Facebook, le programme de « bug bounty » pour l’Oculus Rift viserait à débusquer les erreurs dans le code de l’appareil, le kit développeur ainsi que le site Internet dédié. Le tout contre la modique récompense de 500 dollars minimum par prime.

Bien entendu, cette campagne de « bug reporting » ne s’adresse pas à n’importe qui, mais plutôt aux développeurs et autres « nerds » chevronnés. « Potentiellement, dans le futur, si les gens explorent le kit développeur ou le hardware de l’appareil et les débusquent, cela nous intéressera sans aucun doute », concède ainsi Poole. A bon entendeur…