2013, l’année des cambriolages pour Paris

2013, l’année des cambriolages pour Paris

Parmi toutes les statistiques nous parvenant sur l’année écoulée, l’une apporte des chiffres peu rassurants. En effet, en 2013, le nombre de cambriolages dans la capitale s’est envolé. Retour sur une croissance qui ne fait pas plaisir à voir.

+26,2% de cambriolages à Paris

L’évolution du nombre de cambriolages à Paris depuis 2012 est impressionnante, avec une hausse de près de 30 points. Entre 2008 et 2013, les cambriolages sont ainsi passés de 11 548 à 15 200, selon les données de l’Observatoire National de la Délinquance et des Réponses Pénales. Là où certains pourraient croire que le milieu urbain apportait plus de sécurité que les villages isolés, la réalité semble quelque peu différente.

6 arrondissements particulièrement touchés

Cette multiplication des cambriolages concerne notamment les arrondissements suivants : 8e, 16e, 17e, 18e, 19e et 20e. Dans les deux premiers, plus aisés, les cambrioleurs cibleraient davantage les objets de grande valeur (bijoux, or, tableaux,…) et seraient originaires d’Europe de l’Est, comme le précise Valérie Martineau, commissaire divisionnaire à la Direction de la Sécurité de Proximité de Paris : « Les cambrioleurs viennent pour la plupart des pays de l’Est. Ils agissent pour le compte de réseaux mafieux… ».

A l’inverse, les autres quartiers précédemment cités font plus l’objet de cambriolages express ciblant les petits objets de valeur, comme les ordinateurs ou téléphones, faciles à cacher et à revendre. Cette fois, les cambrioleurs seraient « originaires de Libye, de Tunisie ou d’Egypte ».

Là encore, contrairement aux idées reçues, la grande majorité des cambriolages a lieu en pleine journée, et non la nuit, quand les gens travaillent, laissant des appartements et immeubles sans réelle surveillance.

Solliciter davantage la police

« Si chaque personne composait le 17 lorsqu’elle entend un bruit inhabituel […] il y aurait beaucoup mois d’effractions » a ajouté Valérie Martineau. Certes, si 95% des arrestations en flagrant délit sont le résultat d’un appel du voisinage, si tout le monde contacte la Police à chaque grincement de plancher, les effectifs risquent d’être vite limités et indisponibles pour les cas sérieux. Toutefois, le Ministre de l’Intérieur entend bien réagir à cette hausse des cambriolages. Il avait ainsi exigé l’année dernière que chaque cambriolage dans la capitale nécessite l’intervention de la Police technique et scientifique, et une cellule d’accompagnement a été mise en place dans toute la région. Cette stratégie aurait déjà permis d’arrêter de nombreux cambrioleurs.

En attendant les statistiques de 2014 pour savoir si le phénomène a pu être endigué, n’oubliez donc pas de fermer votre porte à clé.

Source : MetroNews

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