Détecteurs de fumée ioniques : les raisons de leur interdiction

Détecteurs de fumée ioniques : les raisons de leur interdiction

L’année 2017 vient de démarrer, ce qui signifie que les détecteur de fumée ioniques entament, en théorie, leur dernière année d’existence. Il devront en effet tous être retirés d’ici le 31 décembre 2017.

Un détecteur ionique, c’est quoi ?

Il s’agit d’un détecteur de fumée similaire à celui installé à votre domicile. Son nom complet est le suivant : détecteur de fumée à chambre d’ionisation (DFCI).

La différence entre les deux modèles se trouve sous le capot. Le détecteur ionique ne décèle pas la présence de fumée de la même manière qu’un modèle classique. Ce dernier, installé dans votre salon, repère la fumée grâce à un laser envoyé sur un détecteur. Quand la fumée s’infiltre dans les fentes du détecteur, elle perturbe le faisceau laser qui est dévié et ne « touche » plus la lentille de détection. L’alarme se déclenche alors automatiquement.

Le détecteur ionique fonctionne quant à lui grâce à une petite pastille radioactive et est équipé de deux électrodes qui génèrent un courant électrique faible. La pastille dégage un rayonnement alpha qui est lui aussi perturbé lorsque la fumée s’infiltre dans le DFCI. Ce qui provoque une baisse de tension du courant électrique et active le signal d’alarme.

La raison de l’interdiction des DFCI

C’est depuis l’arrêté ministériel du 18 novembre que les détecteurs de fumée ioniques sont progressivement retirés et remplacés par des modèles standards à détection optique.

Il s’agit notamment d’une précaution pour la santé. Bien que la pastille dégage trop peu de radiation pour être nocive, en cas de fuite du dispositif ou d’un mauvais usage, le détecteur ionique peut être dangereux. Raison pour laquelle il doit disparaître totalement fin 2017 (il était majoritairement installé dans les locaux professionnels).

Combien de détecteurs ioniques concernés ?

Le nombre total de détecteurs de fumée ioniques installés en France a été estimé à 7 millions. D’où un délai de 8 ans pour les retirer, et la création de quatre organismes dédiés pour faciliter la transition, notamment auprès des professionnels. Tous font partie de l’association QUALDION.

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